Chanson d'un pauvre type

Publié le par Maximilien FRICHE

 

C h a m b r e       à         l  ' o m b r e

 

Une femme comme une ombre chinoise

S'imprime sur le mur de plâtre

D'une chambre où plus personne ne se croise

Où l'homme est dans l'attente de se battre

 

Il ferme les yeux sur la tâche sombre

Et retient sa salive dans sa gorge à noeuds

La femme sans contour dénombre

Les années passées à deux

 

 

Sur un lit blanc l'homme pleure

embarrassé par son souffle et son désir

Il ne peut plus cacher sa peur

De voir le jour revenir

 

Plus jamais il n'y aura d'amour

L'homme et l'ombre vivront à distance

Sa tête de toupie ne fait qu'un tour

Et roule boule puisqu'on y pense

 

 

Publié dans L'âme et sa vague

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M
J'ai de la tendresse pour cet ensemble... en noir et blanc... vivant ! C'est ainsi que je le ressens... spontanément.
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