Contrelittérature : du religieux dans l'art

Publié le par Maximilien FRICHE

1827462362.2Le n°23 de la revue-livre de la Contrelittérature vient de sortir.

 

 

Quel accès peut-on avoir à ce Dieu des Écritures, à la fois immanent et transcendant à ses créatures ? Comment le rendre « visible » à nos cœurs, à nos yeux ? Deux voies s’offrent à l’homme : l’art et la mystique.

Parce que l’art est nécessairement religieux, sa fonction consiste à provoquer en l’homme soit la conversion de semblance, soit la perversion de dissemblance.

C’est la présence de l’Esprit, son inhabitation dans l’homme, qui nous donne la ressemblance et nous met en conformité avec le Christ. Le corps et l’âme font l’image ; l’esprit, présence de la grâce incréée, nous fait à la ressemblance. L’homme n’est achevé que lorsqu’il se trouve conforme « à l’image et selon la ressemblance » de Dieu. Dans une optique chrétienne, cet achèvement de l’homme est la fonction de l’art.

L’art peut briser en l’homme le lien entre l’image et la ressemblance divine. La dissemblance est une ressemblance coupée de son archétype. Notre époque aura été celle de la dissemblance. L’homme a obstrué en lui la dimension communielle avec Dieu, il a fermé la voie à la grâce qui, par lui, devait s’épancher sur toute la création ; en rejetant le religieux, il a failli à sa vocation artistique.

 

 

 


Avec les contributions de :

Mathieu Baumier – Bruno Bérard – Jean Biès – Jean Borella –

Monique Cartron-Bouchouk – Maximilien Friche – Falk van Gaver –

Gwen Garnier-Duguy – Jacques de Guillebon – Roberto Mangú –

Silvano Panunzio – Alain Santacreu – Olivier-Thomas Venard, op. –

Geneviève Trainar (Sœur Marie, op.)

 

 

192 pages, 18 €

 

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* à l'éditeur : L'Harmattan

Publié dans Livres

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